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Briser le cycle des catastrophes : investir dans la résilience pour un avenir durable

Septembre 2025

Briser le cycle des catastrophes : investir dans la résilience pour un avenir durable

Chaque année, les catastrophes coûtent à l’humanité bien plus que des vies perdues ou des infrastructures détruites. Elles déclenchent un cycle vicieux — pertes, endettement, inassurabilité et dépendance à l’aide humanitaire — qui mine la prospérité mondiale. Le Global Assessment Report 2025 (GAR) de l’UNDRR lance un avertissement clair : si nous continuons à gérer les crises au lieu de les prévenir, nous allons droit vers un monde où de plus en plus de sociétés seront piégées dans la vulnérabilité.

Ce rapport propose pourtant une alternative : investir dans la résilience, non pas comme un coût, mais comme un levier de prospérité et de stabilité.

Le coût croissant des catastrophes

Les chiffres sont saisissants : les pertes directes atteignent déjà 202 milliards de dollars par an, mais lorsqu’on inclut les impacts sociaux et environnementaux, l’addition grimpe à 2 300 milliards de dollars annuels. Ces pertes ne sont pas seulement matérielles. Elles provoquent une baisse des revenus, creusent la dette publique et entraînent des dégradations de la note de crédit, fragilisant encore davantage les pays touchés.

Le rapport rappelle une vérité simple : beaucoup de ces pertes sont évitables. Comme le montre l’évolution des décès liés aux catastrophes (figure en page 8 du rapport), les politiques de prévention et de réduction des risques ont déjà permis de sauver des millions de vies depuis le début du XXe siècle. Les bénéfices sont tangibles : chaque dollar investi dans la réduction des risques peut générer un retour allant de 2 à 10 dollars.

Trois spirales destructrices

Le GAR 2025 identifie trois dynamiques qui transforment les catastrophes en crises systémiques:

  1. La spirale de l’endettement – Les catastrophes réduisent les recettes fiscales, forçant les gouvernements à emprunter davantage. Résultat : une charge d’intérêts insoutenable qui limite les marges de manœuvre pour la reconstruction.
  2. La spirale de l’inassurabilité – Les pertes massives font grimper les primes, découragent les assureurs et laissent des millions de foyers sans protection économique (comme en Australie, où un demi-million de logements pourraient devenir inassurables d’ici 2030).
  3. La spirale du “réagir, reconstruire, répéter” – L’essentiel des financements est dirigé vers l’urgence et la reconstruction plutôt que la prévention. Entre 2005 et 2017, seulement 4 % de l’aide liée aux catastrophes a servi à réduire les risques

Ces spirales s’auto-alimentent et menacent directement la durabilité et la stabilité financière mondiale.

 

La résilience, un investissement rentable

Le rapport fournit des exemples concrets de rendements économiques de la résilience. En Thaïlande, des simulations montrent qu’un investissement préventif contre les inondations pourrait éviter 48 milliards de dollars de pertes et limiter une dégradation de la note de crédit nationale.

La résilience ne concerne pas uniquement les États : le secteur privé a un rôle clé. Avec 75 % des investissements en capital mondiaux provenant d’acteurs privés, ignorer le risque revient à fragiliser toute la chaîne économique

Six leviers d’action pour transformer l’avenir

L’appel à l’action du GAR 2025 (voir l’illustration en page 6 du rapport) se décline en six priorités stratégiques:

  1. Démocratiser la compréhension des risques – rendre l’information accessible et ouverte.
  2. Réformer le financement public et la réglementation – intégrer la réduction des risques dans chaque budget et projet.
  3. Innover pour un transfert de risque viable – adapter les assurances aux réalités locales.
  4. Définir un argumentaire économique – démontrer que la prévention est plus rentable que la réaction.
  5. Anticiper les chocs pour limiter les besoins humanitaires – renforcer la préparation et les filets sociaux.
  6. Exploiter les mécanismes financiers internationaux – mobiliser les marchés mondiaux pour réduire la vulnérabilité des pays endettés.

 

Conclusion : investir aujourd’hui pour prospérer demain

Le message du rapport est clair : il faut en finir avec la gestion réactive des catastrophes. Les coûts humains et économiques explosent, mais les solutions existent. Miser sur la résilience, c’est non seulement protéger des vies, mais aussi sécuriser la stabilité financière et accélérer un développement durable.

Comme le souligne l’UNDRR : “Briser le cycle destructeur actuel est urgent et essentiel. L’investissement proactif dans la résilience peut ouvrir la voie vers un avenir défini par la stabilité et le progrès durable.”

Reference:

Global Assessment Report (GAR) 2025 | UNDRR

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Tourisme durable et grands événements sportifs : leçons pour le Maroc, l’Espagne et le Portugal avant 2030

Aout 2025

En 2030, le monde entier aura les yeux rivés sur le Maroc, l’Espagne et le Portugal, qui accueilleront conjointement la Coupe du Monde de la FIFA — l’un des plus grands événements sportifs de la planète. Pour ces trois nations, il s’agit non seulement d’une occasion unique de démontrer leur passion pour le football et la richesse de leur patrimoine culturel, mais aussi d’un véritable test : seront-elles capables d’accueillir des millions de visiteurs tout en protégeant l’environnement, en renforçant les communautés locales et en bâtissant un héritage économique durable ?

L’histoire montre que les grands événements sportifs peuvent laisser bien plus que de simples souvenirs. Ils peuvent transformer les infrastructures, inspirer de nouvelles pratiques durables et stimuler les économies locales — mais ils peuvent aussi mettre à rude épreuve les ressources, générer d’énormes quantités de déchets et perturber la vie des habitants s’ils sont mal gérés [1][2]. La différence réside dans l’approche. Avec une vision claire et une planification intégrée, la Coupe du Monde 2030 pourrait devenir une référence mondiale en matière de tourisme durable.

Allier fête et responsabilité

L’ampleur d’un tel événement apporte autant d’opportunités que de défis. En 2018, la Russie a accueilli plus de 3 millions de visiteurs ; le Qatar, en 2022, a reçu des supporters venus de plus de 90 pays. Ces compétitions ont dynamisé le tourisme et les affaires, mais ont aussi mis en lumière des défis environnementaux tels que les émissions de carbone liées aux transports, la consommation énergétique des stades et la gestion des déchets.

Les organisateurs du Mondial 2030 ont un atout précieux : le temps. En agissant dès maintenant, ils peuvent concevoir un tournoi qui conjugue célébration et responsabilité.

Construire un événement durable

Analyse coût-bénéfice environnementale intégrée
 Un outil de planification efficace consiste à évaluer de manière globale les coûts environnementaux et les bénéfices économiques. Cette méthode permet de privilégier les investissements qui sont à la fois rentables et respectueux de l’environnement [1][3]. Par exemple, moderniser des infrastructures existantes peut souvent s’avérer plus durable que d’en construire de nouvelles.

Gestion circulaire des déchets
 Les déchets sont l’un des héritages les plus visibles de tout grand événement. Une approche circulaire — réduire, réutiliser, recycler, valoriser — permet de transformer ce problème en opportunité [4]. Cela nécessite une planification anticipée et une coordination entre organisateurs, municipalités et secteur privé. Le Maroc, l’Espagne et le Portugal pourraient aller plus loin que les initiatives récentes, en fixant des objectifs “zéro déchet” dès la phase de préparation.

Mobilité durable
 Les déplacements des spectateurs sont souvent la principale source d’émissions. L’utilisation de bus électriques ou au gaz naturel comprimé (GNC), associée à des réseaux de transport en commun renforcés, peut réduire considérablement cet impact [5]. Des solutions comme un pass unique pour voyager en train ou en bus à faible émission entre les villes hôtes peuvent inciter les visiteurs à adopter des modes de transport durables.

Acceptabilité sociale et engagement communautaire
 Un grand événement ne doit pas seulement être une fête pour les visiteurs : il transforme la vie des habitants. Obtenir une “licence sociale” signifie impliquer les communautés locales dans les décisions, être transparent et garantir des bénéfices tangibles [6][7][8]. Cela peut passer par la formation et l’emploi local dans le tourisme, le soutien aux artisans et petites entreprises, ou encore des dispositifs de sécurité respectueux des riverains.

Planification d’un héritage économique
 Les retombées touristiques pendant l’événement sont précieuses, mais l’essentiel réside dans les effets à long terme. Des analyses d’impact économique peuvent orienter les investissements vers des secteurs porteurs au-delà de 2030 — comme le tourisme culinaire, le patrimoine culturel et l’écotourisme [9][10]. Les infrastructures créées doivent être pensées pour une utilisation pérenne par les communautés.

Opportunités pour les pays hôtes

Maroc : mettre en valeur la diversité de ses paysages — du Haut Atlas au désert du Sahara — par des circuits d’écotourisme reliant les villes hôtes aux zones rurales. Associer la marque “Coupe du Monde” à des projets de préservation du patrimoine pourrait attirer des financements et des visiteurs vers des sites culturels clés.

Espagne : exploiter son réseau ferroviaire à grande vitesse pour réduire les vols courts, et renforcer les certifications environnementales pour les hôtels et prestataires liés à l’événement.

Portugal : protéger ses écosystèmes côtiers tout en développant un tourisme responsable sur ses plages et dans ses communautés littorales.

Pourquoi agir maintenant

Les infrastructures et espaces publics doivent être conçus pour servir bien après l’événement. Des campagnes éducatives, des programmes culturels et des mesures de résilience climatique peuvent garantir que les bénéfices de la Coupe du Monde perdurent [11][12][13].


Bien menée, la Coupe du Monde 2030 peut être un triple succès : environnemental, social et économique. Mais ces résultats ne s’obtiendront pas par hasard — ils nécessitent des engagements précoces, des objectifs contraignants et une responsabilité partagée.

L’expertise de Turritopsis en stratégie de durabilité, mobilisation des parties prenantes et suivi ESG en fait un partenaire clé pour les villes hôtes, les organisateurs et les entreprises souhaitant aligner leurs projets sur les normes internationales les plus exigeantes.

Conclusion et appel à l’action

L’héritage de 2030 ne doit pas se limiter aux souvenirs de buts spectaculaires. Il doit se mesurer en villes plus propres, communautés renforcées et prospérité durable. Gouvernements, planificateurs et acteurs du tourisme doivent coopérer dès aujourd’hui — pas en 2029 — pour placer la durabilité au cœur de chaque décision.

Si vous êtes impliqué dans la planification, le tourisme ou les infrastructures pour la Coupe du Monde 2030, contactez dès maintenant Turritopsis pour découvrir comment nos outils et méthodologies peuvent vous aider à atteindre et dépasser les standards mondiaux de durabilité. Le monde vous regardera — montrons-lui qu’un méga-événement peut être un méga-exemple de tourisme durable [1][4][9].

 

References

     1.         Rinker, Y., Preuss, H., & Hannawacker, A. (2025). Ecological Cost-Benefit Analysis of Mega Sport Events: A Conceptual Framework for Sustainable Sports Management. Journal of Olympic Studies. https://doi.org/10.5406/26396025.6.1.05

     2.         Collins, A., Jones, C., & Munday, M. (2009). Assessing the environmental impacts of mega sporting events: Two options?. Tourism Management, 30, 828-837. https://doi.org/10.1016/J.TOURMAN.2008.12.006

     3.         Sardi, A., Rizzi, A., & Sorano, E. (2025). Economic Impact Analysis of Mega Events for Sustainable Tourism: Insights from the Giro d’Italia and Tour de France. Administrative Sciences. https://doi.org/10.3390/admsci15020035

     4.         Zafari, Z., Golzary, A., Rouhi, K., & Mansourihanis, O. (2025). From conventional approaches to circular systems: Evolution of waste management in mega-sporting events. Journal of the Air & Waste Management Association, 75, 368 – 386. https://doi.org/10.1080/10962247.2025.2462005

     5.         Elagouz, N., Onat, N., Kucukvar, M., Şen, B., Kutty, A., Kagawa, S., Nansai, K., & Kim, D. (2022). Rethinking mobility strategies for mega-sporting events: A global multiregional input-output-based hybrid life cycle sustainability assessment of alternative fuel bus technologies. Sustainable Production and Consumption. https://doi.org/10.1016/j.spc.2022.07.031

     6.         Mair, J., Chien, P., Kelly, S., & Derrington, S. (2021). Social impacts of mega-events: a systematic narrative review and research agenda. Journal of Sustainable Tourism, 31, 538 – 560. https://doi.org/10.1080/09669582.2020.1870989

     7.         Dash, A. (2025). Examining the moderating role of residents’ pro-tourism behavior on the relationship between perceived sustainability of hosting mega sporting events and quality of life. Journal of Convention & Event Tourism, 26, 148 – 168. https://doi.org/10.1080/15470148.2025.2478923

     8.         Hugaerts, I., Schunk, H., & Könecke, T. (2023). Environmental Sustainability as Factor for Mega Sport Event Support—Empirical Evidence Regarding the Olympic Games and the Football World Cup. World. https://doi.org/10.3390/world4030030

     9.         Yeritsyan, H. (2024). The Economic Impact of Mega-Sporting Events. Գիտությունը սպորտում. արդի հիմնախնդիրներ. https://doi.org/10.53068/25792997-2024.3.13-179

 10.         Septiyanto, A. (2024). Culinary economic and social impacts of mega-sporting events: A comprehensive literature review. Journal of Culinary Technology and Education (JCTE). https://doi.org/10.21831/jcte.v1i1.534

 11.         Kellison, T., & Casper, J. (2017). Environmental legacy of mega sport events. https://doi.org/10.4324/9781315558981-9

 12.         Gollagher, P., & Fastenrath, S. (2023). Transformative climate resilience and sport mega-events – The case of the Australian Open. Environmental Innovation and Societal Transitions. https://doi.org/10.1016/j.eist.2023.100762

 13.         Xiang, C., Dong, W., Kamalden, T., Ismail, N., Jie, Z., Yang, X., & Hua, L. (2023). The role of sports mega-events in the sustainable development of cities: A systematic review. Malaysian Journal of Sport Science and Recreation. https://doi.org/10.24191/mjssr.v19i1.21727

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Exploitation de la Vapeur Géothermique : L’Audacieuse Avancée du Kenya en Capture Directe de l’Air

Juillet 2025

Introduction : Pionniers de l’Action Climatique Durable

Au cœur de la Grande Vallée du Rift africaine, une initiative novatrice est en train de se déployer, positionnant le Kenya à l’avant-garde des solutions climatiques mondiales. Cette innovation tire parti des abondantes ressources locales et d’une approche visionnaire de la technologie de capture directe de l’air (DAC). La DAC alimentée par la géothermie est de plus en plus reconnue comme une stratégie prometteuse d’atténuation du changement climatique, en particulier dans les régions riches en sources d’énergie renouvelables comme le Kenya [19]. Le Strategic Institute for Sustainable Development (Turritopsis) promeut de telles solutions avant-gardistes qui contribuent à un avenir durable.

 

La Technologie : Comment la Géothermie Alimente l’Élimination du Carbone

La capture directe de l’air (DAC) est une technologie climatique avancée conçue pour extraire le dioxyde de carbone (CO₂) directement de l’atmosphère. Historiquement, la DAC a été confrontée à des défis en raison de ses importantes demandes énergétiques. Le Kenya y remédie en exploitant ses vastes réserves de vapeur géothermique, offrant une source d’énergie fiable et à faibles émissions pour le processus [19, 20].

Le processus implique généralement :

  • Prise d’Air et Filtration : De grands réservoirs métalliques aspirent l’air ambiant, le faisant passer à travers des filtres chimiques spécialisés conçus pour capturer le CO₂ [5.1]. Ces filtres utilisent souvent des sorbants solides ou des solvants liquides pour se lier aux molécules de CO₂ [23, 24].
  • Régénération et Libération : Une fois le matériau filtrant saturé de CO₂, la vapeur géothermique ou la chaleur résiduelle est utilisée pour le chauffer et le régénérer, provoquant la libération du CO₂ capturé sous une forme pure et concentrée [5.1, 5.2, 24].
  • Stockage Permanent : Le CO₂ purifié est ensuite compressé et injecté en toute sécurité profondément sous terre dans des formations rocheuses basaltiques de la Vallée du Rift. Là, il réagit avec les minéraux du basalte, subissant un processus naturel de minéralisation pour se transformer de manière permanente en minéraux carbonatés stables, le retirant ainsi efficacement de l’atmosphère pour des millénaires [5.1, 22, 24]. Dans certains cas, le carbone capturé peut également être compressé en cylindres pour être échangé sous forme de crédits carbone [1, 2].

 

Pourquoi le Kenya ? Une Convergence Unique d’Avantages

La Vallée du Rift kényane présente un environnement sans précédent pour le déploiement de la DAC grâce à plusieurs facteurs clés :

  • Abondance d’Énergie Géothermique : Le Kenya est le septième producteur mondial d’énergie géothermique, avec un potentiel estimé à 10 000 MW [12]. Un bon jour, les sources renouvelables, dont la géothermie est un contributeur significatif, peuvent représenter jusqu’à 95 % de l’électricité du réseau national kényan [12, 13, 14]. Cela fournit une source d’énergie idéale, à faible coût et fiable, essentielle pour les opérations DAC énergivores [19].
  • Géologie du Basalte Favorable au Stockage : Les formations basaltiques uniques du Rift est-africain sont très adaptées au stockage géologique du carbone. Ces roches contiennent des minéraux divalents comme le calcium, le magnésium et le fer, qui réagissent facilement avec le CO₂ injecté pour former des carbonates stables, assurant une séquestration permanente [21, 22].
  • Bassin de Talents Qualifiés Émergent : Le Kenya a activement investi dans son système éducatif, avec de récentes initiatives intégrant l’éducation au changement climatique dans le programme national [15, 16]. Cela favorise un bassin croissant de scientifiques, d’ingénieurs et de techniciens locaux prêts à stimuler l’innovation et à mener des percées technologiques climatiques [15, 17].
  • Environnement Propice à l’Innovation : Bien que l’infrastructure technologique et financière puisse être moins développée que dans les régions à revenu élevé, l’engagement du Kenya envers les énergies renouvelables et le développement durable crée un terrain fertile pour l’apprentissage par la pratique et la promotion de l’innovation locale [19, 20].

 

Impact et Échelle : Octavia Carbon en Tête

Octavia Carbon, une start-up kényane pionnière, est à l’avant-garde des efforts de DAC en Afrique. Leurs prototypes sont conçus pour capturer environ 10 tonnes de CO₂ par an, une quantité comparable à la séquestration annuelle de carbone d’environ 1 000 arbres matures [1, 3]. L’objectif ambitieux de l’entreprise est d’atteindre 1 000 tonnes d’élimination de CO₂ par an d’ici 2026 [1, 3].

Le carbone capturé est monétisé par la vente de crédits carbone aux gouvernements et aux entreprises, générant des revenus qui alimentent la recherche et l’expansion [1, 3]. Avec plus de 3 millions de dollars en accords de paiement anticipé et 5 millions de dollars en financement d’usines, il existe un optimisme commercial et climatique significatif autour du modèle d’Octavia Carbon [1, 3, 18].

 

Importance Mondiale et Rôle Complémentaire

Les efforts du Kenya en font le deuxième pays au monde, après l’Islande, à injecter avec succès du dioxyde de carbone capturé dans l’air dans des formations souterraines profondes pour un stockage permanent [5.2]. Cette approche innovante offre un complément crucial aux solutions climatiques traditionnelles comme la reforestation. La DAC est très efficace en termes d’utilisation des terres, fonctionne toute l’année quelles que soient les conditions météorologiques, et peut éliminer efficacement les émissions héritées qui sont difficiles à réduire par d’autres moyens [4, 23]. Le déploiement à grande échelle de la DAC est techniquement faisable et peut jouer un rôle important dans l’atteinte des objectifs climatiques mondiaux, bien qu’il nécessite des investissements substantiels et une mise à l’échelle rapide [20, 21].

 

Défis et Opportunités Futures

La mise à l’échelle de la DAC au Kenya, bien que prometteuse, est confrontée à des défis inhérents. Le principal obstacle reste la réduction des coûts. Octavia Carbon vise à réduire considérablement le coût de la capture de CO₂ d’une fourchette initiale de 680 à 820 dollars par tonne à un objectif d’environ 100 dollars par tonne [3, 18, 24]. Atteindre cet objectif sera essentiel pour une adoption généralisée et une viabilité économique.

Surmonter les obstacles en matière d’infrastructures et de financement sera primordial pour un déploiement rapide [19]. Cependant, les partenariats stratégiques internationaux et l’innovation locale continue devraient faire baisser les coûts et accélérer les progrès [19, 20]. À mesure que la demande mondiale de technologies d’émissions négatives augmente, le modèle kényan pourrait servir de référence pour d’autres régions riches en géothermie, aidant les pays à atteindre leurs engagements de zéro émission nette et à favoriser une industrialisation durable [5]. Avec le soutien adéquat et les avancées technologiques continues, le Kenya a le potentiel de devenir un leader régional, voire mondial, dans le déploiement de la DAC [19].

 

Conclusion

Les initiatives kényanes de capture directe de l’air alimentées par la géothermie représentent un exemple concret et puissant de développement durable en action. En tirant parti de ses ressources géologiques et énergétiques uniques, combinées à une main-d’œuvre qualifiée croissante, le Kenya démontre comment les atouts locaux peuvent contribuer à un impact mondial dans la course vers un avenir neutre en carbone. Cette innovation n’est pas seulement une prouesse technologique, mais un témoignage de ce qui peut être accompli avec une vision et un investissement stratégique dans les solutions climatiques.

 

Références

 

  1. C&en, G. (2024). Le Kenya peut-il devenir un hub de capture directe de l’air ? C&EN Global Enterprise. https://doi.org/10.1021/cen-10201-feature2
  2. The Electricity Hub. (s.d.). Le Kenya construit la première usine africaine d’élimination du carbone alimentée par la géothermie. Récupéré de https://theelectricityhub.com/kenya-builds-africas-geothermal-powered-carbon-removal-plant/
  3. Ecofin Agency. (s.d.). La start-up kényane Octavia Carbon vise à transformer l’air en crédits carbone. Récupéré de https://www.ecofinagency.com/news-industry/1807-47754-kenyan-start-up-octavia-carbon-aims-to-turn-air-into-carbon-credits
  4. Illuminem. (s.d.). Comment la capture directe de l’air peut aider à résoudre le problème d’accès à l’énergie au Kenya. Récupéré de https://illuminem.com/illuminemvoices/how-direct-air-capture-can-help-solve-kenyas-energy-access-problem
  5. NTV Kenya. (2025, 19 juillet). Une start-up kényane capture le carbone de l’air dans la Vallée du Rift [Vidéo]. YouTube. Récupéré de https://www.youtube.com/watch?v=oPd-Dsb4w3M (Note : La date de publication future indique que le contenu peut être basé sur des projections)
  6. Reuters. (2025, 18 juillet). Une start-up kényane génère des crédits carbone à partir de l’air [Vidéo]. YouTube. Récupéré de https://www.youtube.com/watch?v=REtgpYZp0-g (Note : La date de publication future indique que le contenu peut être basé sur des projections)
  7. Firstpost. (2025, 26 juillet). Projet de capture de carbone d’une start-up kényane : initiative climatique ou poudre aux yeux ? |Planet Pulse [Vidéo]. YouTube. Récupéré de https://www.youtube.com/watch?v=8DfkE5xcBL8 (Note : La date de publication future indique que le contenu peut être basé sur des projections)
  8. Turritopsis.org. (s.d.). Accueil English. Récupéré de https://turritopsis.org/en/acceuil-english/
  9. Turritopsis.org. (s.d.). La méduse immortelle : un aperçu du chef-d’œuvre de la durabilité de la nature. Récupéré de https://turritopsis.org/en/the-immortal-jellyfish-a-glimpse-into-natures-sustainability-masterpiece/
  10. Turritopsis.org. (s.d.). Turritopsis. Récupéré de https://turritopsis.org
  11. Fonds Monétaire International. (2022, décembre). Le Kenya exploite la chaleur de la Terre. Finances & Développement, 59(4). Récupéré de https://www.imf.org/en/Publications/fandd/issues/2022/12/country-case-kenya-taps-the-earth-heat
  12. ThinkGeoEnergy. (2015, 5 janvier). L’énergie géothermique atteint près de 50 % de l’approvisionnement en électricité du Kenya. Récupéré de https://www.thinkgeoenergy.com/geothermal-power-nearing-50-of-kenyan-electricity-supply/
  13. International Trade Administration. (s.d.). Kenya – Systèmes électriques. Récupéré de https://www.trade.gov/country-commercial-guides/kenya-energy-electrical-power-systems
  14. UNFCCC. (s.d.). Stockage Minéral Cella. Récupéré de https://unfccc.int/sites/default/files/resource/CellaMineralStorage.pdf
  15. DOAJ. (s.d.). Les basaltes du Rift est-africain peuvent-ils séquestrer le CO2 ? Étude de cas du Rift kényan. Récupéré de https://doaj.org/article/0d6300aa2388427c9ff62ac4f61d5a11
  16. UNICEF Kenya. (2024, 26 juin). Le Kenya franchit une étape importante dans l’éducation au changement climatique grâce à la signature d’un accord historique entre Alef Education, KICD et l’UNICEF. Récupéré de https://www.unicef.org/kenya/press-releases/kenya-takes-significant-step-forward-climate-change-education-alef-education-kicd
  17. Zoe Talent Solutions. (s.d.). Le guide ultime des statistiques éducatives au Kenya. Récupéré de https://zoetalentsolutions.com/educational-statistics-in-kenya/
  18. Daba Finance. (s.d.). Octavia Carbon du Kenya obtient 5 millions de dollars pour construire une usine de capture directe de l’air. Récupéré de https://dabafinance.com/en/news/kenyas-octavia-carbon-gets-5m-to-build-direct-air-capture-plant#:~:text=Octavia%20aims%20to%20drive%20down,per%20ton%20to%20around%20%24100.
  19. C&en, G. (2024). Le Kenya peut-il devenir un hub de capture directe de l’air ? C&EN Global Enterprise. https://doi.org/10.1021/cen-10201-feature2
  20. Ozkan, M., Besarati, S., Gordon, C., Gobaille-Shaw, G., & McQueen, N. (2024). Avancées dans la technologie de capture directe de l’air rentable. Chem. https://doi.org/10.1016/j.chempr.2024.09.025
  21. Hanna, R., Abdulla, A., Xu, Y., & Victor, D. (2021). Déploiement d’urgence de la capture directe de l’air comme réponse à la crise climatique. Nature Communications, 12. https://doi.org/10.1038/s41467-020-20437-0
  22. McQueen, N., Gomes, K., McCormick, C., Blumanthal, K., Pisciotta, M., & Wilcox, J. (2021). Une revue de la capture directe de l’air (DAC) : mise à l’échelle des technologies commerciales et innovation pour l’avenir. Progress in Energy, 3. https://doi.org/10.1088/2516-1083/abf1ce
  23. Qiu, Y., Lamers, P., Daioglou, V., McQueen, N., De Boer, H., Harmsen, M., Wilcox, J., Bardow, A., & Suh, S. (2022). Compromis environnementaux des technologies de capture directe de l’air dans l’atténuation du changement climatique vers 2100. Nature Communications, 13. https://doi.org/10.1038/s41467-022-31146-1
  24. Isometric. (2025, 6 mars). La capture directe de l’air expliquée. Récupéré de https://isometric.com/writing-articles/direct-air-capture-explained
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Naviguer l’Horizon Vert : Comprendre et Aborder le « Greenwashing » pour une Durabilité Authentique

L’engagement mondial envers la durabilité n’a jamais été aussi fort. Les entreprises sont de plus en plus désireuses de mettre en valeur leurs efforts environnementaux, les consommateurs recherchent des options plus vertes, et les investisseurs intègrent activement les considérations ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) dans leurs stratégies. Cette importance croissante accordée aux pratiques durables est indéniablement positive, favorisant l’innovation et stimulant des pratiques commerciales responsables. Cependant, avec cet élan, apparaît un défi crucial : le « greenwashing ».

Le « greenwashing » fait référence à la pratique par laquelle les organisations exagèrent ou déforment leurs allégations environnementales. C’est une question nuancée, allant de la subtile désinformation dans les communications d’entreprise à des déclarations plus manifestement erronées dans les rapports de durabilité. Pourquoi est-il si crucial d’aborder le « greenwashing » aujourd’hui ? Parce que la crédibilité des efforts de durabilité authentiques repose sur la transparence et la confiance. Lorsque les parties prenantes peinent à distinguer les initiatives authentiques des affirmations trompeuses, cela peut entraver les progrès, détourner les ressources et, au final, ralentir notre parcours collectif vers un avenir véritablement durable. Comprendre cette dynamique est la première étape pour favoriser un environnement où une réelle action environnementale peut s’épanouir.

Le Paysage des Allégations Vertes : Un Aperçu de la Prévalence et de la Complexité

Notre recherche, s’appuyant sur les connaissances issues de diverses études, indique que les allégations écologiques sont répandues dans tous les secteurs et toutes les régions du monde. Bien que de nombreuses entreprises fassent des efforts sincères, le défi réside dans la prévalence de pratiques qui peuvent, par inadvertance ou délibérément, induire en erreur les parties prenantes. Par exemple, des études montrent que des cas de pratiques trompeuses peuvent être trouvés dans les sphères réglementées et non réglementées, couvrant des industries comme la finance, l’exploitation minière et la fabrication [1] [2] [3] [4] [5] [6]. Un exemple notable en Chine met en évidence la complexité : seule une fraction (13,6 %) des pénalités environnementales ont été divulguées publiquement par les entreprises cotées en bourse, ce qui suggère un manque significatif de transparence pouvant contribuer à la perception de « greenwashing » [4].

Ce problème est particulièrement prononcé dans les rapports ESG, où le volume et la complexité des données peuvent parfois masquer la clarté. Sans un audit rigoureux et des rapports standardisés, les informations peuvent être mal interprétées, ce qui pourrait amener les investisseurs et les parties prenantes à prendre des décisions basées sur des données environnementales incomplètes ou non vérifiées [3] [5] [6]. Cela souligne l’importance de données fiables et de la vérification pour renforcer la confiance dans les allégations de durabilité.

Comprendre les Formes de « Greenwashing » : Une Perspective Constructive

Le « greenwashing » n’est pas un concept monolithique ; il se manifeste de diverses manières, ce qui en fait un défi multifacette à identifier. La recherche nous aide à catégoriser ces formes, offrant un cadre de compréhension :

  • « Greenwashing » au niveau de l’entreprise (exécutif et basé sur les allégations) : Cela implique des actions ou des déclarations à l’échelle de l’entreprise qui peuvent créer une impression trompeuse de performance environnementale.
  • « Greenwashing » au niveau du produit (exécutif et basé sur les allégations) : Ici, l’accent est mis sur les fausses déclarations spécifiques à des produits ou services individuels [7] [8] [6].

Les entreprises peuvent employer plusieurs tactiques de communication courantes qui, intentionnellement ou non, peuvent contribuer au « greenwashing » :

Tactique de « Greenwashing »

Description

Citations

Langage vague ou ambigu

Utilisation de termes non spécifiques ou non définis comme « respectueux de l’environnement » ou « naturel », qui manquent de signification claire et vérifiable [1] [2] [5] [9].

[1] [2] [5] [9]

Divulgation sélective

Mise en évidence d’aspects environnementaux positifs tout en omettant ou en minimisant les impacts ou les données négatives [2] [4] [5].

[2] [4] [5]

Assertions non pertinentes

Faire des affirmations qui, bien que vraies, ne sont pas importantes pour l’impact environnemental global du produit ou de l’entreprise [1] [5] [9].

[1] [5] [9]

Promesses à long terme invérifiables

Fixer des objectifs environnementaux ambitieux lointains sans plans clairs et réalisables ni objectifs intermédiaires, ce qui rend la vérification difficile [2] [5].

[2] [5]

 

Il est important de reconnaître que certaines industries, en raison de leurs complexités opérationnelles, peuvent rencontrer des formes plus subtiles ou complexes de ces défis, nécessitant un niveau d’examen plus approfondi [2] [5].

Renforcer la Confiance : Approches de Détection et de Prévention

L’identification du « greenwashing » peut être complexe, compte tenu de sa nature évolutive et de ses formes sophistiquées [8] [6] [10]. Cependant, la recherche offre des outils et des stratégies précieux pour une plus grande clarté :

  • Analyse de contenu : Utilisation d’indices linguistiques et d’outils automatisés pour analyser les rapports de durabilité et les communications sur les médias sociaux, aidant à identifier les incohérences potentielles ou le langage trompeur [2] [10].
  • Évaluation comparative par les pairs et audits par des tiers : Comparaison des allégations environnementales d’une entreprise à celles de ses pairs et engagement d’auditeurs indépendants pour vérifier la crédibilité des données ESG [3] [5]. Ces méthodes renforcent la responsabilité et fournissent une validation externe.

Pour l’avenir, la construction d’un paysage de la durabilité plus robuste et plus fiable nécessite un effort collectif axé sur la prévention et les mesures proactives :

  • Promouvoir des cadres réglementaires plus solides : Des réglementations plus claires et une application cohérente peuvent établir des repères pour des allégations environnementales crédibles, créant un environnement équitable pour tous.
  • Encourager la vérification obligatoire par des tiers : L’audit indépendant des rapports de durabilité et des informations ESG peut améliorer considérablement leur fiabilité et réduire les risques de fausses déclarations.
  • Tirer parti des technologies innovantes : Des technologies comme la blockchain pourraient offrir une transparence sans précédent en créant des enregistrements immuables des données de la chaîne d’approvisionnement et des mesures de performance environnementale.
  • Favoriser un examen accru du public et des investisseurs : Un public engagé et informé, ainsi que des investisseurs diligents, peuvent constituer une force puissante, encourageant les entreprises à privilégier une durabilité authentique [1] [3] [5] [6] [9].

Cultiver un Avenir de Durabilité Authentique

Le « greenwashing », bien que difficile, représente une opportunité de croissance et de perfectionnement au sein du mouvement de durabilité. En comprenant ses diverses formes et en promouvant des normes plus rigoureuses, nous pouvons contribuer à garantir que les ressources sont dirigées vers des initiatives véritablement impactantes. Pour les professionnels de la durabilité, les décideurs politiques, les chefs d’entreprise et les citoyens concernés, notre objectif commun est d’aller au-delà des simples affirmations pour atteindre des actions vérifiables.

Ensemble, défendons une plus grande transparence, exigeons des données solides et favorisons un environnement où la véritable gestion environnementale n’est pas seulement aspirée, mais constamment démontrée. Ce faisant, nous pouvons construire un avenir où le « vert » signifie véritablement progrès et responsabilité, au profit de notre planète et des générations futures.

Références

  1. Alamash, E., Dempere, J., & Mattos, P. Unveiling the truth: greenwashing in sustainable finance. Frontiers in Sustainability. 2024 https://doi.org/10.3389/frsus.2024.1362051
  2. Guertler, K., & Leonhardt, C. Unearthing Corporate Greenwashing: A Content Analysis of Sustainability Reporting in the Mining Sector. Tripodos. 2025 https://doi.org/10.51698/tripodos.2025.57.06
  3. Chen, C., Yu, E., & Luu, B. Greenwashing in environmental, social and governance disclosures. Research in International Business and Finance. 2020; 52. https://doi.org/10.1016/j.ribaf.2020.101192
  4. Li, X., Chen, J., Yang, X., Xia, F., & Zhang, B. Financial constraints and corporate greenwashing strategies in China. Corporate Social Responsibility and Environmental Management. 2023 https://doi.org/10.1002/csr.2453
  5. Hassan, S. Greenwashing in ESG: Identifying and Addressing False Claims of Sustainability. Journal of Business and Strategic Management. 2024 https://doi.org/10.47941/jbsm.2390
  6. Legenzova, R., & Sneideriene, A. Greenwashing prevention in Environmental, Social, and Governance (ESG) disclosures: a bibliometric analysis. Research in International Business and Finance. 2024 https://doi.org/10.1016/j.ribaf.2024.102720
  7. Ribeiro, A., Da Luz Soares, G., Sobral, M., & De Freitas Netto, S. Concepts and forms of greenwashing: a systematic review. Environmental Sciences Europe. 2020; 32. https://doi.org/10.1186/s12302-020-0300-3
  8. Lewis, S., Scanlan, S., Nemes, N., Smith, T., Smith, P., Hill, S., Montgomery, A., Aronczyk, M., Tubiello, F., & Stabinsky, D. An Integrated Framework to Assess Greenwashing. Sustainability. 2022 https://doi.org/10.3390/su14084431
  9. Bharti, U., & Verma, M. Combating Greenwashing Tactics and Embracing the Economic Success of Sustainability. VEETHIKA-An International Interdisciplinary Research Journal. 2023 https://doi.org/10.48001/veethika.2023.09.03.002
  10. Webster, J., & Oppong-Tawiah, D. Corporate Sustainability Communication as ‘Fake News’: Firms’ Greenwashing on Twitter. Sustainability. 2023 https://doi.org/10.3390/su15086683

 

Event

2ᵉ Masterclass Turritopsis « L’Intelligence Artificielle au Cœur des Stratégies Durables »

🎓 Deuxième Masterclass livrée avec succès !
Par Rachid Ettaai, Directeur chez Turritopsis

Nous avons eu le plaisir d’animer la 2ᵉ Masterclass Turritopsis sur un thème d’une actualité brûlante :
👉 « L’Intelligence Artificielle au Cœur des Stratégies Durables »

Durant cette session enrichissante, nous avons exploré :
✅ Le potentiel transformateur de l’IA au service du développement durable
✅ Des cas concrets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’énergie et de la finance verte
✅ Les risques associés à une IA non maîtrisée
✅ Et surtout, l’importance d’une IA responsable, alignée avec les ODD à l’horizon 2030

🌍 Alors que seulement 17 % des objectifs de développement durable sont en bonne voie, il est urgent de mobiliser les technologies émergentes comme levier de transformation.

 

Merci à tous les participants pour leurs contributions et leur engagement.
Chez Turritopsis, nous croyons que l’alliance entre innovation technologique et responsabilité sociétale est la clé d’un avenir plus durable.

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Cultiver Sans Labourer: Comment l’Agriculture de Surface Transforme notre Rapport à la Terre

Mai 2025

Face aux bouleversements climatiques, à l’insécurité alimentaire croissante et à l’épuisement des ressources naturelles, une révolution silencieuse prend racine dans nos champs. L’agriculture de surface, longtemps considérée comme une approche alternative, s’impose aujourd’hui comme une transformation fondamentale de nos systèmes agricoles.

La Métamorphose des Pratiques Agricoles

L’agriculture de surface n’est pas simplement une technique, mais une philosophie qui repense notre relation avec la terre. Elle englobe le semis direct, le non-labour et l’agriculture de précision – des méthodes qui respectent l’intégrité du sol tout en maximisant les rendements.

Cette approche représente un changement important par rapport aux méthodes conventionnelles qui, pendant des décennies, ont privilégié le travail intensif du sol au détriment de sa santé. En préservant la structure naturelle du sol et en favorisant sa vie biologique, l’agriculture de surface restaure progressivement des équilibres écologiques essentiels à la productivité à long terme.

L’Impact Environnemental: Des Résultats Concrets

Les avantages environnementaux de l’agriculture de surface sont substantiels et documentés. Les fermes pratiquant cette approche obtiennent des résultats impressionnants:

  • Réduction de la consommation d’eau de 15 à 30%
  • Diminution de l’utilisation d’énergie de 20 à 25%
  • Augmentation significative du carbone organique dans le sol

L’Agriculture de Surface en Bref

Définition: L’agriculture de surface (ou agriculture sans labour) regroupe des pratiques agricoles qui minimisent la perturbation du sol, préservent sa structure naturelle et favorisent la biodiversité.

Principales techniques:

  • Semis direct: Plantation directement dans le sol non labouré
  • Non-labour: Absence de retournement du sol
  • Agriculture de précision: Utilisation de technologies pour optimiser les interventions
  • Couverture permanente: Maintien de résidus de culture ou de cultures de couverture

Pour en savoir plus:

 

Ces chiffres sont particulièrement significatifs dans un contexte où les ressources hydriques deviennent de plus en plus limitées [1,2]. Dans certaines régions d’Afrique du Nord, cette économie d’eau fait la différence entre l’abandon des terres et leur exploitation durable.

L’impact sur la santé des sols est tout aussi impressionnant. Les analyses révèlent une amélioration de la structure du sol et une biodiversité plus riche dans les parcelles gérées en agriculture de surface [1,3]. Un hectare de terre cultivé selon ces principes abrite une vie microbienne considérablement plus abondante par rapport à un terrain labouré conventionnellement.

La Rentabilité au Rendez-vous

Contrairement à la croyance populaire qui oppose souvent écologie et économie, l’agriculture de surface prouve que durabilité et rentabilité peuvent faire bon ménage. Les études montrent:

  • Une augmentation des rendements pouvant atteindre 10%
  • Une amélioration de la rentabilité de 20 à 30%
  • Une réduction significative des coûts liés aux intrants et au carburant

Cette résilience accrue s’explique par une meilleure rétention d’eau dans les sols non perturbés et par des systèmes racinaires plus développés [1,4]. Dans un monde où les événements climatiques extrêmes se multiplient, cette capacité d’adaptation devient un atout économique majeur.

Une Révolution Technologique au Service de la Terre

L’agriculture de surface n’est pas un retour en arrière, mais une projection vers l’avenir qui intègre les technologies les plus avancées pour optimiser chaque intervention.

Les innovations technologiques transforment l’agriculture de surface en une discipline de haute précision:

  • Drones équipés de capteurs multispectraux pour détecter stress hydrique et maladies
  • Tracteurs guidés par GPS appliquant les intrants avec une précision millimétrique
  • Stations météo connectées fournissant des données en temps réel

Dans le sud de l’Espagne, des agriculteurs utilisent des radars à pénétration de sol pour cartographier avec précision l’humidité et la composition de leurs parcelles [7]. Cette technologie permet désormais d’irriguer au plus juste, économisant jusqu’à 40% d’eau tout en améliorant la qualité des récoltes.

L’Impact Social: Une Agriculture qui Nourrit et Emploie

Au-delà des aspects environnementaux et économiques, l’agriculture de surface réinvente la dimension sociale de notre système alimentaire. L’intégration des technologies de pointe crée de nouveaux métiers agricoles qui attirent une génération plus jeune et technophile [2,5].

La santé des travailleurs agricoles bénéficie également de cette évolution. La réduction des labours diminue l’exposition à la poussière, tandis que l’optimisation des intrants limite le contact avec les produits phytosanitaires. Dans certaines exploitations, la réduction de l’utilisation des pesticides atteint 60% grâce à des interventions ciblées et à une meilleure santé globale des plantes [2].

Les Défis de la Transition

Malgré ses nombreux avantages, l’adoption de l’agriculture de surface reste inégale selon les régions et les types d’exploitation. La transition demande un investissement initial en matériel adapté et en formation, ainsi qu’une période d’apprentissage pendant laquelle les rendements peuvent être variables.

Les systèmes traditionnels de subventions agricoles, souvent basés sur des modèles de production conventionnels, peuvent également freiner cette évolution. Les politiques agricoles doivent évoluer pour soutenir cette transition et reconnaître les services environnementaux rendus par ces pratiques.

Une Vision pour l’Agriculture de Demain

L’agriculture de surface n’est pas une mode passagère mais une transformation profonde qui répond aux multiples défis de notre siècle. Elle contribue directement à plusieurs Objectifs de Développement Durable: sécurité alimentaire, gestion durable de l’eau, action pour le climat et protection des écosystèmes terrestres.

Les systèmes agricoles de demain combineront très probablement ces pratiques avec d’autres innovations comme l’agroforesterie, les cultures associées et la sélection variétale adaptée aux conditions locales. Cette approche intégrée permettra de construire des paysages agricoles productifs, résilients et vivants.

L’agriculture, souvent pointée du doigt pour son impact environnemental, peut ainsi devenir une partie de la solution. En adoptant massivement l’agriculture de surface, nous pouvons transformer nos systèmes alimentaires pour qu’ils nourrissent l’humanité tout en régénérant notre planète.

 

Références

[1] Singh, S., et al. (2022). Surface Seeding of Wheat: A Sustainable Way towards Climate Resilience Agriculture. Sustainability.

[2] Luca, A., et al. (2018). Evaluation of sustainable innovations in olive growing systems: A Life Cycle Sustainability Assessment case study in southern Italy. Journal of Cleaner Production.

[3] Sharma, P., et al. (2024). Sustainable farming practices and soil health: a pathway to achieving SDGs and future prospects. Discover Sustainability.

[4] Saikinov, V., et al. (2024). The Economic Impact of Precision Farming on Sustainable Agricultural Development. Ekonomika I Upravlenie: Problemy, Resheniya.

[5] Musa, S., et al. (2022). The Role of Smart Farming in Sustainable Development. Int. J. Asian Bus. Inf. Manag.

[6] Shahab, H., et al. (2024). IoT-based agriculture management techniques for sustainable farming: A comprehensive review. Comput. Electron. Agric.

[7] Lombardi, F., et al. (2022). Assessing the Perspectives of Ground Penetrating Radar for Precision Farming. Remote. Sens.

[8] Rossetto, R., et al. (2019). Software tools for management of conjunctive use of surface- and ground-water in the rural environment: integration of the Farm Process and the Crop Growth Module in the FREEWAT platform. Agricultural Water Management.

Event

MASTERCLASS : Introduction aux fondamentaux de la durabilité pour un avenir responsable

MASTERCLASS : Introduction aux fondamentaux de la durabilité pour un avenir responsable

20 février 2025 à 14h00 (GMT+1)

La première masterclass de notre série sur la durabilité couvre les concepts clés de la transition vers un avenir durable, en explorant les trois piliers de la durabilité (environnemental, social, économique) et les Objectifs de Développement Durable (ODD). Ce programme offre une compréhension des enjeux mondiaux et locaux et de leur intégration dans les stratégies des entreprises et des communautés.

🎯 Temps forts de la journée :
🌍 Succès de notre première Masterclass Turritopsis ! 🎉


Un grand merci à tous les participants pour leur engagement et leurs échanges enrichissants lors de cette première Masterclass sur les fondamentaux du développement durable. Votre participation active et vos réflexions ont fait de cet événement une véritable réussite !

🚀 Ce n’est que le début ! Restez connectés, car nous préparons d’autres masterclasses spécialisées dans les prochains mois, avec des thématiques encore plus approfondies et des experts de renom.

Merci encore à tous pour votre engagement en faveur d’un avenir plus durable ! 

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Investir dans le Bien-être : Une Voie vers le Développement Durable

Avril 2025

Comment les indicateurs de bonheur peuvent redessiner l’avenir des nations

Face aux crises climatiques, aux inégalités économiques et à l’instabilité sociale, le Rapport mondial sur le bonheur 2025 transmet un message puissant : le bien-être n’est pas un luxe, mais un impératif de développement.

Au-delà du PIB : Redéfinir le Progrès

Pendant des décennies, le Produit Intérieur Brut a dominé la quantification du développement. Cette vision économique étroite ne parvient pourtant pas à saisir ce qui compte vraiment dans la vie des populations. Les dernières données du Centre de Recherche sur le Bien-être d’Oxford, en collaboration avec le Réseau de Solutions pour le Développement Durable des Nations Unies, apportent des preuves substantielles qu’investir dans le bien-être crée des sociétés plus résilientes, équitables et durables.

Le Modèle Nordique : Intégrer Bien-être et Durabilité

La Finlande, le Danemark et la Suède occupent régulièrement les premières places des classements mondiaux du bonheur grâce à une approche globale qui combine :
• Des politiques environnementales progressistes
• Des systèmes de santé universels
• Une éducation accessible à tous
• Des institutions dignes de confiance avec un capital social élevé

Ces nations démontrent que la durabilité s’étend au-delà des considérations environnementales pour englober les dimensions sociales et émotionnelles. Leur succès offre des enseignements précieux pour les pays confrontés à des défis spécifiques, notamment la démographie jeune, les vulnérabilités environnementales et les inégalités sociales.
Le Rapport mondial sur le bonheur 2025 souligne une découverte particulièrement remarquable : “La bienveillance attendue est un prédicteur plus puissant du bonheur que le revenu ou la santé.” Cela suggère que les sociétés favorisant l’entraide et la connexion communautaire créent les fondements du bien-être individuel et de la résilience collective.

Le Dividende de la Bienveillance

Le chapitre 2 du rapport présente des résultats remarquables : les actes de générosité – bénévolat, aide aux étrangers ou dons – ont augmenté jusqu’à 10% par rapport aux niveaux pré-pandémiques. Cette “vague de bienveillance” a des effets particulièrement significatifs parmi les populations ayant des niveaux de bonheur plus faibles, réduisant efficacement les inégalités par le biais des connexions sociales.
Ces découvertes ont des implications profondes pour les stratégies de développement :
• Le capital social constitue un outil puissant pour la résilience communautaire
• Les initiatives communautaires d’adaptation au climat améliorent simultanément le bien-être
• Les politiques qui renforcent la confiance – envers les voisins, les institutions et l’avenir – créent des environnements propices à l’innovation et à la durabilité

Le Bonheur comme Moteur des Objectifs de Développement Durable

Le bien-être est explicitement reconnu dans l’ODD 3 (Bonne santé et bien-être), mais son influence s’étend à de multiples Objectifs de Développement Durable :
• ODD 11 (Villes et communautés durables) : Les citoyens plus heureux montrent un engagement civique plus élevé, contribuant à des environnements urbains plus inclusifs
• ODD 10 (Réduction des inégalités) : L’accès équitable à l’éducation, aux soins de santé et aux services sociaux réduit les disparités de bonheur
• ODD 13 (Action climatique) : Les individus éprouvant espoir et autonomisation participent davantage aux solutions climatiques
En positionnant le bonheur au centre de la durabilité, les décideurs politiques peuvent élaborer des approches plus efficaces et centrées sur l’humain face aux défis du développement.

De la Recherche à l’Action Collective

La transformation des données en politiques efficaces nécessite une mobilisation à tous les niveaux. Plusieurs approches prometteuses émergent dans le paysage du développement durable :
• Laboratoires d’innovation sociale : Des espaces où chercheurs, décideurs et citoyens co-créent des solutions adaptées aux réalités locales, intégrant les indicateurs de bien-être aux projets de développement
• Partenariats multi-acteurs : Des collaborations entre gouvernements, secteur privé et société civile pour développer des cadres politiques holistiques
• Initiatives portées par les jeunes : Des plateformes permettant aux nouvelles générations de réinventer le développement à travers le prisme du bien-être
Ces démarches multidimensionnelles favorisent l’émergence d’une culture de bienveillance, de collaboration et de vision prospective – en parfaite adéquation avec les recommandations du Rapport mondial sur le bonheur 2025.

Principales Perspectives pour les Décideurs
• Le bien-être représente une dimension fondamentale du développement
• Les indicateurs de bonheur fournissent des données précieuses pour créer des politiques plus efficaces et équitables
• La confiance, la cohésion sociale et la bienveillance portent une importance comparable aux indicateurs économiques
• Les nations francophones et arabophones ont l’opportunité de mener ce changement de paradigme

Faire Progresser l’Agenda du Bien-être
Pour les décideurs politiques, les jeunes leaders et les chercheurs engagés dans un développement centré sur l’humain, plusieurs pistes d’action se dégagent :
• La mise en œuvre de cadres complets de mesure du bien-être
• L’intégration des politiques climatiques aux résultats en matière de bonheur
• La conception d’environnements urbains durables qui améliorent la qualité de vie

Pour approfondir ces questions et participer au mouvement pour un développement centré sur le bien-être, contactez l’équipe de Turritopsis à turritopsis@turritopsis.org
Cet article est basé sur les données du Rapport mondial sur le bonheur 2025, réalisé par le Centre de Recherche sur le Bien-être d’Oxford en collaboration avec le Réseau de Solutions pour le Développement Durable des Nations Unies :
https://worldhappiness.report/ed/2025/

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Le Pilier Social de l’ESG : Comment Bâtir une Entreprise Pérenne à travers/grâce à son Impact Social …et Sociétal !

Mars 2025

Dans l’environnement économique actuel en constante évolution, la dimension sociale de l’ESG s’impose comme un facteur déterminant de succès et de durabilité. Les études récentes démontrent que les entreprises ayant de solides pratiques sociales surpassent leurs pairs de 28 % en création de valeur à long terme, tandis que les organisations négligeant leur performance sociale s’exposent à des risques accrus de réputation et de conformité réglementaire.

L’impact DIRECT aux niveaux social et sociétal


Les composantes sociale et sociétale de l’ESG couvrent quatre domaines essentiels qui façonnent les relations d’une entreprise avec ses parties prenantes.

Au niveau « social » :

  • la Gestion des Ressources Humaines qui se concentre, parmi d’autres sujets, sur la rémunération équitable, la sécurité au travail, le développement professionnel et le bien-être des employés ;
  • les initiatives en matière de Diversité, d’Equité et d’Inclusion qui favorisent l’égalité des chances et créent une culture d’entreprise inclusive ;

Au niveau « sociétal » :

  • l’impact communautaire qui implique le développement économique local et les programmes d’investissement sociétaux ;
  • l’éthique dans la chaîne d’approvisionnement qui garantit la protection des droits humains et des pratiques de travail équitables tout au long de la chaîne de valeur.

L’impact INDIRECT : l’argument commercial


L’impact de solides performances sociales et sociétales va au-delà de la simple gestion de la réputation.
Les organisations mettant en œuvre des initiatives sociales et sociétales constatent :

  • une réduction de 35 % du turnover des employés,
  • une amélioration de 41 % de la satisfaction client
  • une augmentation de 27 % de la productivité
  • des marges bénéficiaires supérieures de 23 %
  • et des risques opérationnels inférieurs de 19 %,

La nécessité d’un cadre de mise en œuvre


D’un point de vue général, une stratégie sociale et sociétale efficace nécessite une approche structurée.
Le parcours commence par une évaluation approfondie de la performance actuelle et des attentes des parties prenantes. Cette analyse initiale guide la définition des objectifs et l’élaboration de la stratégie, assurant l’alignement avec les objectifs, notamment, commerciaux.
La mise en œuvre doit suivre une approche progressive, débutant par des initiatives pilotes avant un déploiement systématique.
Indépendamment du secteur, une mise en œuvre réussie nécessite des métriques claires, un suivi régulier et l’engagement des parties prenantes.

  • La mesure efficace de la performance sociale combine des métriques quantitatives et qualitatives.
    Les indicateurs clés comprennent :
    • les scores d’engagement des employés ;
    • les ratios d’équité salariale ;
    • la valeur des investissements communautaires ;
    • les pourcentages de diversité des fournisseurs ;
  • Le suivi régulier de ces métriques permet une amélioration continue et démontre les progrès aux parties prenantes.

Au niveau sectoriel, on remarque que les différents secteurs économiques s’attaquent le plus souvent à des défis et opportunités spécifiques :

  • les entreprises manufacturières privilégient généralement la sécurité au travail et l’impact communautaire :
  • les services financiers se concentrent sur l’inclusion et les prêts éthiques ;
  • les entreprises technologiques mettent souvent l’accent sur l’éthique numérique et le développement des compétences.

Deux exemples concrets de réussite


Un fabricant mondial qui a transformé son impact social grâce à des programmes complets de sécurité des travailleurs et d’engagement communautaire. En deux ans, les incidents de travail ont diminué de 65 %, tandis que l’embauche locale a augmenté de 40 %.
De même, un prestataire de services financiers axé sur l’inclusion sociale a touché deux millions de clients mal desservis grâce à des programmes innovants, atteignant une augmentation de 45 % de la satisfaction client.

Un regard vers l’avenir : construire un Futur Durable


Les dimensions sociale et sociétale de l’ESG continuent d’évoluer…


Les tendances émergentes incluent :

  • un accent accru sur le soutien à la santé mentale ;
  • l’inclusion numérique ;
  • le capitalisme des parties prenantes : un système économique qui va au-delà des seuls intérêts des actionnaires pour prendre en compte l’ensemble des parties-prenantes. 

La technologie joue un rôle croissant :

  • l’IA soutenant les pratiques de recrutement équitables ;
  • et l’analyse des données permettant une meilleure mesure de l’impact.

  • Les consommateurs sont de plus en plus conscients et les organisations qui privilégient la performance sociale sont celles qui se positionnent pour un succès à long terme.

Un accompagnement


L’observation des organisations pionnières en ESG met, cependant, en évidence que la mise en œuvre d’initiatives sociales et sociétales efficaces nécessite expertise, ressources et engagement.
Chez Turritopsis AISBL, nous comprenons ces défis et proposons un accompagnement complet aux organisations souhaitant améliorer leurs performances sociales et sociétales.

Nos services comprennent :

  • des évaluations d’impact ;
  • le développement de stratégies ;
  • des conseils de mise en œuvre ;
  • et des cadres de suivi de la performance.

En collaborant avec nous, les organisations peuvent accélérer leur progression vers l’excellence sociale et sociétale , tout en créant une valeur durable pour toutes les parties prenantes.

Prêt à transformer l’impact social et sociétal de votre organisation ?
Contactez-nous à turritopsis@turritopsis.org ou visitez www.turritopsis.org pour découvrir comment nous pouvons vous accompagner vers un succès durable.

Références
[1] Forum Économique Mondial. (2023). Rapport Global sur l’Impact Social.
[2] McKinsey & Company. (2023). Le Facteur Social dans l’Entreprise Durable.
[3] Harvard Business Review. (2023). Mesurer l’Impact Social.
[4] Organisation Internationale du Travail. (2023). Rapport sur les Normes Internationales du Travail.
[5] MIT Sloan Management Review. (2023). L’Avenir de la Responsabilité Sociale.

 

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Davos 2025 : Les Nouveaux Horizons de la Transition Durable – Regards sur l’Innovation Responsable

février 2025

Davos 2025 : Les Nouveaux Horizons de la Transition Durable – Regards sur l’Innovation Responsable
Le Forum Économique Mondial 2025 de Davos s’est articulé autour du thème “L’ère de l’intelligence collaborative”, mettant en lumière la convergence cruciale entre innovation technologique et développement durable. Cette analyse détaillée examine les avancées majeures et leurs implications pour notre avenir commun.

1. L’Intelligence Artificielle au Service de la Durabilité
Les débats ont mis en exergue le potentiel transformateur de l’IA dans de multiples secteurs, notamment dans: 
• l’optimisation des chaînes de production
• et la lutte contre le changement climatique.

Les applications concrètes se multiplient dans:
• le suivi environnemental
• la gestion des ressources
• l’atténuation des impacts climatiques.

Néanmoins, le déploiement accéléré de l’IA soulève des préoccupations majeures:
• concernant la protection des données personnelles,
• les biais algorithmiques
• le risque d’accroissement des inégalités sociales.

Les leaders ont souligné l’impératif d’un cadre de gouvernance robuste et d’une réflexion approfondie sur les implications éthiques.

2. Action Climatique : De l’Ambition à la Réalisation
La question climatique est restée au cœur des préoccupations, avec un renouvellement des engagements en faveur de la neutralité carbone.
L’Union européenne s’est particulièrement distinguée en réaffirmant son attachement aux Accords de Paris et en présentant une feuille de route détaillée pour une croissance verte, incluant des investissements substantiels dans les infrastructures d’énergies renouvelables et les transports durables.
Toutefois, la mise en œuvre de ces engagements se heurte à des obstacles considérables :

• La persistance d’une dépendance structurelle aux énergies fossiles
• Une transition énergétique qui peine à prendre de l’ampleur
• L’absence d’accords internationaux contraignants assortis d’objectifs précis
• L’hétérogénéité des politiques nationales qui fragmente l’action climatique
• Des pressions économiques qui fragilisent les initiatives durables

3. La Position Stratégique Européenne
Les dirigeants européens ont plaidé pour un approfondissement de l’intégration et une coopération renforcée face aux défis mondiaux.
Leurs propositions visent à consolider les liens avec les économies émergentes tout en modernisant le marché intérieur pour soutenir le développement durable.
Ces initiatives ambitieuses cherchent à renforcer la compétitivité européenne tout en relevant le défi de la complexité réglementaire et de la gestion des interdépendances externes.

4. Les Technologies Émergentes : Au-delà de l’IA
Le forum a mis en lumière les contributions potentielles de l’informatique quantique et des biotechnologies au développement durable, particulièrement dans les domaines de la santé et de l’efficacité énergétique. Ces technologies prometteuses apportent des solutions innovantes aux défis environnementaux complexes et à l’optimisation des ressources.

Néanmoins, leur déploiement soulève plusieurs interrogations :
• Des considérations éthiques à approfondir
• Un cadre réglementaire à définir dans différentes juridictions
• L’acceptabilité sociale à construire
• Des défis de mise en œuvre selon les contextes économiques
• L’impact à long terme sur le marché du travail et les systèmes économiques

5. Perspectives Économiques et Durabilité
Les perspectives économiques mondiales présentent un tableau contrasté. Si les avancées technologiques nourrissent l’optimisme quant à la croissance, des préoccupations persistent concernant
• les risques de fragmentation économique,
• la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement
• et l’accroissement des disparités sociales.
Le forum a souligné la nécessité d’intégrer pleinement les facteurs environnementaux et sociaux dans les processus décisionnels économiques.

6. Conclusion
Davos 2025 a mis en lumière la relation complexe entre innovation et durabilité.
Si les avancées technologiques ouvrent des perspectives prometteuses pour relever les défis mondiaux, leur mise en œuvre exige une réflexion approfondie sur les implications éthiques, l’équité sociale et l’impact environnemental.
Les échanges ont souligné que la réalisation des objectifs de développement durable nécessite
• une action internationale coordonnée
• des cadres de gouvernance solides
• un engagement résolu en faveur de la durabilité à long terme, au-delà des gains immédiats.


Dans ce contexte en mutation rapide, la capacité à conjuguer innovation technologique et principes de durabilité s’avère déterminante pour construire un avenir plus équitable et durable.


Pour approfondir ces réflexions et découvrir nos initiatives en matière de développement durable, nous vous invitons à consulter www.turritopsis.org ou à contacter Turritopsis AISBL à turritopsis@turritopsis.org.

References:
1. World Economic Forum. (2025, January 24). 5 key takeaways from Davos 2025. Retrieved from https://www.weforum.org/stories/2025/01/5-key-takeaways-davos-2025/
2. Associated Press. (2025, January 24). Trade, tariffs, AI and UN chief Guterres dominate World Economic Forum agenda. Retrieved from https://apnews.com/article/6559cde70a829d67c1335f1025758efd
3. El País. (2025, January 20). La creciente pugna entre soberanistas y globalistas desembarca en Davos. Retrieved from https://elpais.com/internacional/2025-01-20/la-creciente-pugna-entre-soberanistas-y-globalistas-desembarca-en-davos.html
4. Reuters. (2025, January 24). Heard in Davos: What we learned from the WEF in 2025. Retrieved from https://www.reuters.com/world/heard-davos-what-we-learned-wef-2025-2025-01-24/